dimanche 2 mai 2010

AnaCo 1 - Du sommet de la côte aux Cipayes

Didier de Lannoy
La vie au taux du jour
Dépêches de l'agence de presse privée Ana et le Congo (AnaCo) - Série 1
Première compil de dépêches (déchaussées, divagantes, yoyotantes) de l’agence de presse privée AnaCo : dépêches (littérature « immédiate », sketches interactifs, croquis à la carte ou dazibaos bringues-zingues-dingues, que sais-je…) dont certaines ont déjà été placardées sur internet ou spammées sur Outlook… dans lesquelles je m’autorise à exercer, en toute liberté, mon droit de citoyen de me mêler de n’importe quoi… et surtout d’ « affaires » dont on m’a bien fait comprendre que je n’y connaissais rien et qu’elles ne me concernaient pas du tout… et que j’avais plutôt intérêt à fermer ma grande gueule.
Nassogne (Badja), Matonge (Bruxelles), 2006-2007
Extraits - En vrac



Sur l'agnace AnaCo, voir aussi:
http://anaco2.blogspot.com/

et
http://anaco3.over-blog.net/

Sur le Congo, voir aussi (notamment):



Au sommet de la côte


Des hommes (un verre à la main et le transistor à l’oreille, regardant

- Mais qu’est-ce qu’ils font ?

leur montre) buvaient de la Kriek au bord de la route. On entendait la caravane s’approcher. Des enfants se glissaient au premier rang ou se hissaient sur la pointe des pieds.

Jésus de Nazareth est enfin apparu, au sommet de la côte, portant

- C’est merveilleux ! Vous ne trouvez pas ?

sa croix comme un trophée, talonné par un petit groupe de poursuivants.


Que sont devenus les autochtones ?


En mai 2006, à Garachico, ville des Canaries (son port, ses ruelles, ses plazas, ses anciennes demeures, ses blasons héraldiques, son imposante basilique néo-coloniale, ses hôtels, son volcan, son terrain de golf de Buenavista del Norte), fondée

- Mais que sont devenus les autochtones ? Quel sort leur a-t-on réservé ? Les a-t-on massacrés ? Les a-t-on réduit en esclavage ? Les a-t-on déportés dans des plantations, des mines ou des bidonvilles ?

en 1496 par le banquier génois Cristobal del Ponte, on accueille

- Des consommateurs ardents ! Des touristes allègres ! Des opérateurs économiques dynamiques, bien déterminés à investir dans les secteurs des loisirs et de l’immobilier !

avec empressement, les vacanciers américains (succédant aux curistes anglais du XIXème siècle), belges, suédois ou allemands (blettes, friqués, adipeux) venus en avion, réchauffer leur corps engourdi et languissant sur les superbes plages

de sable fin et soyeux, parfois noir, parfois doré ou

de galets.


Tandis qu’en mai 2006, à Garachico, ville des Canaries (son port, ses ruelles, ses plazas, etc) (et, sans doute aussi, ce qui reste de ses anciens moulins à maïs et à blé dans lesquels le gofio était moulu et toasté depuis toujours), fondée

- Mais que sont devenus les Guanches et les autres Berbères ? Les a-t-on convertis ? Leur a-t-on appris l’espagnol et la bible ? Les a-t-on obligés à boire de la sangria et du jerez et de l’agua ardiente ? Et à s’empiffrer de chorizos et de morcillas et de longanizas et de butifarras et d’albondigas et de salchichas de cerdo? Leur a-t-on interdit de soumettre leurs enfants à la circoncision ?

en 1496 par le banquier génois Cristobal del Ponte, on accueille aussi

- Des pigeons choléreux ! Des rats porteurs du bacille de la peste ! Des bancs de méduses ! De répugnants envahisseurs !

avec des insultes et des cris xénophobes, les émigrants marocains, mauritaniens, sénégalais, maliens, ghanéens, togolais, nigérians, camerounais ou congolais (jeunes, fauchés, maigres), ayant brûlé leurs papiers, venus de nulle part, ayant pris la mer sur des pateras, des cayucos, des lothios, des « pirogues de la mort » ou des kwassa-kwassa (au départ de Joal-Fadiouth, de Mbour, de Rufisque, de Dakar Yof, de Dakar Hann, de Kayar, de Mboro, de Saint-Louis ou de petits villages de pêcheurs de la côte de Mauritanie ou du Maroc) (le corps enduit de beurre de karité pour se protéger des morsures du sel), ayant manqué couler dans l’océan et ayant fini par s’échouer sur les superbes plages

de sable fin et soyeux, parfois noir, parfois doré ou

de galets.


Et tandis qu’en août 2006, sur la grève de Tajita, se rencontrent

- Dans un formidable élan de solidarité ! scoope un journaliste

sous l’œil des photographes pervers, des vacanciers (bedonnants) et des vacancières (en maillot deux pièces orange)

des naufragés (affamés, apeurés, hébétés

- Et Diomi, monté du Congo au Bénin puis au Sénégal ? Où est-il à présent Diomi ? Quelqu’un a-t-il de ses nouvelles ? Personne ne l’a reconnu sur les images publiées dans la presse ! Qu’a-t-il pu devenir ?

assoiffés, soulagés, tremblants et n’aimant pas qu’on les touche), des secouristes de la Croix-rouge et des policiers (portant des gants en latex) (se collant des masques de chirurgien sur le bas du visage) (inscrivant des numéros sur les tee-shirts des nouveaux arrivants).


Les enfants font chier


Quand les parents chôment, du lundi au vendredi, les enfants sont

- Pour aller glander à l’école, oui !

les seuls à se lever tous les matins.


Ils dérangent le reste de l’immeuble en

- Les enfants manquent d’aujourd’hui totalement d’éducation !

actionnant la minuterie, en s’interpellant, en courant dans les couloirs, en s’éclaboussant de rires et en descendant bruyamment l’escalier, en bande, plutôt que d’emprunter l’ascenseur.


Gemma

Gemma Adams, ancienne employée d’une compagnie d’assurance, se prostituait à présent pour payer ses doses d’héroïne.


Les gens de la famille de Gemma disaient que… dans sa jeunesse… elle était douée… pour le piano… et qu’elle était une rêveuse… romantique… une artiste…

On a retrouvé le corps

- La personne qui a découvert le corps est-elle restée à ses côtés, surveillant les affaires (un sac et un vélo ?) de la morte jusqu’à l’arrivée des secours qu’elle avait appelés sur son portable ?

de Gemma à l’entrée d’un bois ou dans un petit cours d’eau, plus personne ne sait où. La flicaille a perquisitionné le petit studio qu’elle occupait dans un quartier pouilleux, avec une collègue de travail. Les inspecteurs ont découvert une sucette dans son lit, encore poisseuse, collée à ses draps.


Ginka Trifonov, « fille de l’Est » passée à l’Ouest, a été assassinée à Paris (en 1999) où elle se prostituait.

Le crâne de Begonia Valencia, dernière victime attribuée au dépeceur de Mons, a été découvert dans un verger à Hyon (le 17 octpobre 1997).


Gemma, Ginka, Begonia. Elles ont toutes existé. Elles ont toutes été assassinées. Elles ont toutes été entraînées à l’écart, emmenées de force dans une maison à l’écart, dans un petit bois proche, un fourré, une cave, un parking, une sacritie, un W.C., une grotte miraculeuse, un couloir de station de métro, une camionnette ou un corbillard. Elles ont toutes été battues, dénudées, forcées, étranglées. Elles avaient toutes des visions (elles voyaient la Vierge et rêvaient d’être heureuses) et des cauchemars (le Diable et l’Ogre les effrayaient). Aucune n’a été reconnue sainte.


Les maîtres en développement s’interrogent, consultent, complotent


Que faire ?

Comment combattre les effets pervers de l’exode massif des pirogues de haute mer (pateras ou cayucos) venues

- Et ne voulant plus repartir, les sans-gêne !

s’échouer sur les plages d’Andalousie ou des îles « emparées » des Canaries ? Comment remédier à la crise du secteur de la pêche et au déboisement accéléré des zones forestières des régions côtières de l’ouest de l’Afrique ? Ne pourrait-on pas

- Tout le monde serait gagnant, non ?

négocier, avec adresse et entregent, moyennent l’octroi de substantiels avantages matériels et financiers à quelques dirigeant des pays concernés, la transformation de ces régions défavorisées en vastes champs

- Créateurs d’emploi (déverseurs, épandeurs, creuseurs, recycleurs et gardes industriels), non ?

de détritus pour déchets toxiques internationaux et contribuer ainsi à leur plein développement ?


Memling


Brugeois d’origine, Bekende Vlaming, Memling est à présent aussi un Kinois connu.

Il habite au centre-ville, tout près de l’ambassade de France (où beaucoup d’intrigues se nouent) et pas loin des ambassades de Belgique et des Etats-Unis (où beaucoup de complots se manigancent) en République Démocratique du Congo


On peut s’attendre à une surmortalité des poissons de la lagune Ebrié


En Côte d’Ivoire, près de cinq cents tonnes de déchets toxiques liquides provenant du pétrolier « Probo Koala » ont été déversés dans plusieurs décharges à ciel ouvert d’Abidjan - la décharge d'Akouédo (trois sites), le port à Vridi (un site), au nord du parc de Banco (un site), la route d'Alépé (trois sites) et Plateau Dokui (cinq sites) - causant la mort d’au moins sept Ivoiriens

- Les représentations diplomatiques étrangères mettent en garde leurs ressortissants et diffusent à leur intention des consignes et des bulletins de sécurité ! Le consulat général de France « rappelle que le seuil de détection olfactive de ces produits est très largement inférieur (sic !) à leur seuil de nocivité (rapport de 1 à 10 000), c’est-à-dire que lorsque vous commencez à sentir des odeurs d’œuf pourri ou de chou pourri il faut que la concentration en gaz soit 10 000 fois plus élevée pour qu’il y ait un début de risque pour la santé » mais conseille néanmoins « d’éviter de séjourner à proximité immédiate des 13 sites pollués » et porte à la connaissance de la communauté française d’Abidjan que « l’eau de ruissellement a entraîné une partie des produits vers la lagune pouvant entraîner une surmortalité des poissons ».

intoxiquant des milliers d’autres Abidjanais...

tandis que plus de trente-six mille personnes indisposées consulteront des hôpitaux et, faute de diagnostic clairement établi, s’y feront prescrire des médicaments pour lutter contre les effets (saignements du nez, problèmes respiratoires, vomissements, diarrhées, céphalées, toux...) de la pollution.


Ceux des riverains qui en ont les moyens fuyent les sites de déversement.

La colère monte dans les quartiers. Plusieurs centaines d’individus dressent des barrages et brûlent des pneus. Le consulat général de France signale que des barrages filtrants, dirigés par des jeunes

- Verrouillez les portières et les portes ! Restez sur les grands axes urbains ! Gardez un téléphone portable à proximité de la main ! En cas d’agression, ne cherchez pas à résister et ayez toujours sur vous une petite somme d’argent (10.000 à 50.000 FCFA) pour vous libérer !

du quartier sont érigés à Riviera, dans la commune de Cocody, sur la route de Bingerville et de Grand-Bassam. Le ministre (démissionné) des Transports Anaky Kobenan est arrêté et rossé par les manifestants.

Les journalistes Edouard Gonto et Coulibaly Seydou sont arrêtés pour avoir affirmé, dans le quotidien "Le Jour Plus", que Simone Gbagbo, l'épouse du président, Marcel Gossio, le directeur général du Port autonome d'Abidjan et le gouverneur du district d'Abidjan ont autorisé la transaction ayant permis à Trafigura Beheer, affréteur néerlandais du tanker « Probo Kaola » (un navire grec battant pavillon panaméen), de faire déverser ses «slops» (résidus de cargaison formé par la décantation des produits lourds et des impuretés ) en différents points de la ville, à travers une mystérieuse société « Tommy », agréée pour l'occasion comme entreprise spécialisée en vidange, entretien et soutage des navires, dont les dix-sept camions-citernes ont effectué la navette entre le port d’Abidjan et les différents sites de déversement, dans la nuit du dix-neuf au vingt août 2006, de vingt-deux heures à trois heures du matin.


Et, dans la matinée du vingt août, les premières émanations envahissaient la ville… Et les riverains des sites pollués se mettaient à vômir… C'était un dimanche...


Ou étaient-ce ?


Dans l’entité d’Anhée, en province de Namur

un couple d’effraies des clochers et ses trois jeunes sont morts de faim et de soif après la pose de grillages

- Des voisins s’étaient plaints !

sur le clocher de l’église de Bioul.


Zwartzustersstraat (2)


Trois semaines après

en Flandre, les meurtres d’Anvers n’ont pas fait reculer l’extrême droite. Selon un sondage VRT/Standaard

- Oui, mais le parti n’était quand même pas responsable !

le Vlaams Belang passerait même de 22,5 à 23, 1 % des voix.


Les tueurs mènent l’enquête


Massacres de civils à Haditha et à Ishaqi.

Les Américains mènent l’enquête

- Nous avons respecté toutes les règles d’engagement ! L’US Army n’est responsable d’aucune faute !

et réfutent toutes les accusations

- Indignes, ignominieuses, répugnantes ! Depuis quand est-ce un péché de tuer des Irakiens ?

portées contre eux.


Baignade en famille à Beit Layiah


La plage de Beit Layiah a été bombardée par Tsahal, vendredi soir, neuf juin 2006, entre 17h15 et 17h30. Une salve de six obus a été tirée à deux cents cinquante mètres de l’endroit où se tenaient la famille Ghalia et de nombreux autres baigneurs.

La trajectoire de cinq de ces obus a pu être retracée. Mais pas celle du sixième qui se serait... égaré.

Cinq membres de la famille Ghalia et trois autres personnes n’ont pu fuir à temps et

- A-t-on idée de se baigner et d’organiser un barbecue sur une plage du nord de la bande de Gaza !

ont été tués. Quarante autres ont été blessés. Et parmi eux beaucoup d’enfants et plusieurs autres membres de la famille Ghalia.


Une petite fille de sept ans, survivante, hurle

- Mon père est mort ! Mon père est mort !

de douleur et de terreur.

Une petite fille court dans le sable à la recherche de tous les siens. Les vivants, les blessés, les morts.


D’abord, le ministre israélien de la Défense présente-t-il ses excuses et

- Oh non !

après réflexion, se ravise-t-il et

- Nous avons assez de preuves venant appuyer nos forts soupçons que la tentative de présenter cela comme un incident israélien est fausse !

mandate-t-il des officiers de Tsahal pour

- La famille Ghalia a été décimée par une mine du Hamas enterrée dans le sable ou par une roquette Qassam qui aurait dévié !

effectuer une enquête et

- Nous n’avons commis aucune faute susceptible d’engager la responsabilité de l’Etat hébreu !

absoudre l’armée israélienne ?

- Ah oui !

qui, assurée de toute impunité, remet le couvert et lance des missiles sur l’avenue principale de Gaza-City et tue

deux miliciens du Jihad islamique

et neuf civils dont deux enfants de quatre et de huit ans.


Mort de l’émir Abou Moussab al-Zarqaoui


7 juin 2006

L’émir Abou Moussab al-Zarqaoui, dont les croisés américains avaient mis la tête à prix pour

- De quoi permettre à un ou à plusieurs Judas d’ouvrir des chaînes de bordels (fast food) et de night-shops à Tel Aviv, à Buenos-Ayres ou en Australie !

vingt-cinq millions de dollars

- De quoi rendre Oussama ben Laden jaloux !

aurait été vendu par un de ses proches (avec

- De quoi donner l’impression de ne pas être les seuls dans le coup !

la collaboration des services de renseignement jordaniens) et aurait été tué dans un attentat aérien

- De quoi ne pas se salir les doigts !

de l’armée US (deux bombes, de deux cents cinquante kilos chacune, lancées sur la gueule de sept personnes dont une femme et un enfant) à huit kilomètres au nord de Baaqouba, le sept juin 2006, à 18h 15 (heure locale)

Le corps d’Abou Moussab al-Zarqaoui a été identifié avec

- De quoi accélérer le mouvement de repli du prix du pétrole et rasséréner les marchés de New York et de Londres !

certitude (prise des empreintes digitales, reconnaissance faciale, relevé des cicatrices et tatouages connus) par les croisés.


Des stratèges de Washington se posent quand même quelques questions

- Vivant ou mort, ce gars-là nous a toujours été bien utile, par qui va-t-on pouvoir le remplacer ? La relève est-elle assurée ? Qui va prendre le relais ? Qui va continuer à foutre la merde entre les Sunnites, les Kurdes et les Chiites ?

pertinentes.

- Abou Hamza al-Mouhajer saura-t-il s'imposer?

12 juin 2006

Des gens disent (mais ces témoins exigent l’anonymat et ne veulent surtout pas qu’on les photographie) qu’Abou Moussab al-Zarqaoui a été gravement blessé lors du bombardement de sa cache mais qu’il n’avait pas péri et qu’il était encore vivant et en partie conscient et qu’il a cherché à s’enfuir et qu’il a été battu à mort et délibérément achevé par les soldats américains arrivés sur place juste après les déflagrations

L’armée des croisés va-t-elle réviser sa relation des évènements et

- Grotesque ! Les gens qui disent ça sont très mal intentionnés ! Ils n’aiment pas l’Amérique !

demander à un médecin-colonel Jones de battre en brèche, au plus vite, les rumeurs concernant les circonstances de la mort d’Abou Moussab al-Zarqaoui

- La mort s’est produite en raison d’une détérioration du fonctionnement des poumons ! Ces derniers ont progressivement perdu leur capacité de faire passer l’oxygène dans le sang !



Au large de Bayelsa


Des étrangers

- Des Bulankos, bien sûr ! Mais aussi des Philippins et des Sud-Coréens !

- C’est du pareil au même, non ?

ont été capturés vendredi à l’aube sur une plateforme pétrolière du delta du Niger

- Des « techniciens » comme ils disent ! Des « experts », des « conseillers », des « coopérants » ! Des « expats » !

au large de Bayelsa par plusieurs groupes de combattants, lourdement armés, venus à bord de quatre embarcations.

- Des indépendantistes ? Des militants du Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger MEND ? Des terroristes à la solde de Ben Laden ?


Les prisonniers ont été retenus en otage. Puis

- Pourquoi ?

- Pour le pétrole, voyons ! Qu’il continue à couler ! Librement !

libérés.

De méchantes langues insinuent. Les communautés villageoises environnantes, disent-elles, soupçonneraient que les ressources naturelles de la région sont systématiquement pillées par les grandes compagnies pétrolières et

- Tiens donc !

que la population locale n’en retire aucun bénéfice et qu’elles exigeraient des compensations pour les dégâts environnementaux et qu’elles réclameraient un meilleur partage des revenus du pétrole


Sans oiseaux


Des bombes à ondes de choc ont été larguées sur la cache Abou Moussab al-Zarqaoui.

Demain sera une journée sans oiseaux.



Une bande de talibans présumés


Les forces armées intégrées des communes d’Ixelles et de Bruxelles ont interpellé une bande de talibans présumés lors d’une opération de ratissage entreprise dans différents immeubles de la rue Gray.

Conduits au commissariat de la rue du Collège, les membres de cette bande

- Ils étaient dix-sept !

ont été auditionnés

- Ils avaient l’intention de se rendre en Grande-Bretagne ! C’étaient des terroristes ! Ils projetaient de jeter, dans un taxi-bus londonien (desservant la ligne Victoire-Unikin ou rond-point Ngaba-Kingasani ya suka), un sachet contenant du pili-pili et des excréments et d’éclabousser gravement au moins sept passagers se trouvant à bord du véhicule !

identifiés

- Il y avait deux mineurs parmi eux !

et relaxés

- Mais, que les électeurs d’ixelles et de Bruxelles se rassurent, ils ont reçu chacun un ordre de quitter le territoire !


Cipayes

On ne peut pas demander aux Cipayes de se révolter contre n’importe quoi. La hausse des tarifs de la STIB, par exemple. Ou l’augmentation du prix de l’essence. Ou la thésaurisation des billets de banque.